Les stages à la FITI
Grosso Modo, les stages représentent en FITI une bonne moitié du cursus.
Ils se déroulent de début mars à fin juillet pour les 1A et 2A, et de début mai à mi-septembre en 3A.
Officiellement, une progression est sensée s'effectuer au fur et à mesure des années:
- 1A : stage type technicien supérieur - petit ingénieur très novice
- 2A : stage type assistant ingénieur, voire ingénieur
- 3A : stage type vrai ingenieur
Evidemment, cela dépend beaucoup du sujet et de l'entreprise d'accueil. A noter qu'il revient à l'élève de se dégotter son stage. L'école en propose un certain nombre sur son intranet, provenant des divers contacts qu'elle a par le biais de profs, de contrats avec certaines boites, d'anciens élèves... Mais bien souvent, ça ne suffit pas forcément.
Pour ne pas se voiler la face, je dirais qu'en 1A, il faut s'y prendre de bonne heure, genre vers novembre. La majorité des gens qui sont passés par là vous diront que c'est en 1A que la recherche de stage est la plus laborieuse. Attention, je n'ai pas dit que c'était impossible, que c'était trop trop la merde... C'est pas le plus facile, c'est tout. Cela dit, l'école est toujours là pour filer un coup de main si besoin est, mais bon, ton futur boulot, c'est pas l'école qui va te le mettre gentiment dans la poche, donc autant s'entrainer au plus vite.
En 2A, la recherche est plus simple, et en 3A, ça passe tout seul... Bien sur, je dis cela pour la majorité des gens, ya toujours quelques irréductibles!
Il faut préciser que cette graduation de la difficulté vient essentiellement du fait que dans la plupart des grandes écoles, il n'y a que peu de stages, et tous en dernière année. Donc les industriels ont plus l'habitude de proposer des stages type 3A... Ce qui entraine qu'en 1A, si vous êtes bons pour defendre votre bout de viande, et capable de vendre au mieux vos qualités, ça se passe sans douleurs...
Côté moins officiel, les stages (je me base sur mon expérience personnelle) sont le meilleur moyen d'aborder le monde du travail. Ils sont les TP qu'on n'a pas pendant la période "académique" de la formation. Il faut donc bien le choisir (quand on a la chance de pouvoir choisir...)
D'un point de vue évaluation, cela se compose de 4 notes : une délivrée par le tuteur industriel, une délivrée par le tuteur universitaire (un prof de l'école, choisi pour ses affinités avec le sujet, et selon la zone géographique), une note de rapport et enfin, une note de soutenance.
Le rapport est la partie la plus lourde du stage, il faut bien le dire. Conseil de victime : rédigez-le au fur et à mesure... Je dis ça, mais évidemment, je ne l'ai presque jamais fait, et les dernières semaines sont toujours presque exclusivement réservées à ça... En règle générale, un rapport peut faire entre 50 et 100 pages, sachant que c'est la qualité qui compte, pas la quantité. De toutes façons, ça dépend énormément du sujet... Il est demandé aux élèves de le faire parvenir au tuteur universitaire environ une semaine avant la soutenance pour qu'il puisse le lire... Evidemment, chaque cas est "aménageable"...
La soutenance quant à elle se déroule à la toute fin du stage, voire après si les circonstances l'obligent... Elle est très importante, et compte beaucoup dans la note finale. Je ne filerais que quelques conseils utiles a ce sujet: répétez-là avant, collez des images et des vidéos, tout ce qui peut épater un peu la galerie et sortir un peu du lot... ça plait beaucoup (faut pas enfaire de montagnes non plus, le ridicule ne tue pas, mais peu très bien vous tuer votre stage!)